Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Port crouesty 2007 (arrivée du Raid du golfe du Morbihan)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Saint Gilles 2008 (Diagonale des Fous)

P1010190.JPG

Recherche

Programme 2012

programme pour 2012

21 janvier: RAID 28 trail orientation en équipe 95 km 1200 D+

29 avril: RADICATRAIL 56 km 1250 D+

13  mai:   TRAIL PAYS DE BRAY 55 km 1100 D+

22 - 23juin: GRAND RAID 56  177 km 

23 - 26  juillet: FRA LI MONTI (GR 20) 175 km 12000 D: en off, objectif 96 heures maxi.

9 - 16 septembre:     TOR DES GEANTS    330 km  24000 D+

8 décembre: TRAIL DU TOUR DU CANTON    82 km  1000 D+

6 juillet 2009 1 06 /07 /juillet /2009 19:32
---------


----------------------------------



















-----------
Partager cet article
Repost0
6 juillet 2009 1 06 /07 /juillet /2009 18:29
----------------------------------
Partager cet article
Repost0
24 juin 2009 3 24 /06 /juin /2009 23:34




Partager cet article
Repost0
24 juin 2009 3 24 /06 /juin /2009 23:31



Partager cet article
Repost0
18 juin 2009 4 18 /06 /juin /2009 12:44
J-17.
Séance à Saint Adrien. La vue est superbe vers le Nord, agglo de Rouen
Partager cet article
Repost0
15 juin 2009 1 15 /06 /juin /2009 23:35

Cette ballade a été inspirée par les Balcons de Rouen d’Annick Le Moignic, dont elle constitue une version raccourcie. Elle démarre sur les quais de la Seine au droit du pont Jeanne d’Arc, direction Est. C’est ensuite le passage sous le pont Boeldieu, puis Corneille.

 


La matinée est belle, les péniches se prélassent, surplombée par la côte Sainte Catherine à gauche, première montée

Du haut de la côte, un grand classique, le panorama sur Rouen avec tout au fond le nouveau pont levant Flaubert.

 


L’île Lacroix, le pont Mathilde et la rive Sud.

 

Ensuite, c’est plein Est vers Bonsecours avant de descendre sur Saint Léger du bourg Denis.

Raide montée vers le bois du Roule, puis descente sur Darnétal. Au pied de la côte de la Lombardie, un chemin à droite monte vers le complexe sportif de la petite Bouverie. Je débusque une biche qui reste sur le chemin quelques mètres devant moi. Par trois fois, elle s’arrête pour m’observer, mais elle a des sabots d’airain et bien sûr je ne la rattrape pas.

Le parcours franchit la rocade sur le pont à Bihorel puis redescend légèrement avant de longer toute la crête des Hauts de Rouen (Lombardie, Sapins, Grand Mare) un peu en dessous des barres d’immeuble. Au hasard des sentes, je rencontre un animal exotique.


Cette crête forme comme une presqu’île suspendue au dessus des vallons qui descendent vers la flèche de la Cathédrale
.

 

Après le triège des Sapins,  oasis de forêt si proche du centre ville, le parcours rejoint les enceintes des cimetières du Nord et du Monumental, avant d’aller Ouest. Après la traversée de la route de Neufchâtel, la sente des Roses se dirige vers le mont Fortin qui n’est atteint qu’après les escaliers de la rue Vallet en descente


Puis de la rue Fortin en montée.

Les petites montagnes russes continuent par un nouvel escalier rue Saint Bernard, suivi de la rue des Bulins, la rue des terrasses et la rue de Verdun qui conduit à l’ancienne église de la léproserie du Mont aux Malades.















Il ne reste alors plus qu’à se laisser glisser jusqu’à la Seine.

 

 

Partager cet article
Repost0
8 juin 2009 1 08 /06 /juin /2009 21:27

Une belle ballade au programme de ce 7 juin, direction Nord Est vers Veulettes, en suivant le GR 21.

Après le château d’eau de Saint Pierre, c’est une première bonne descente à travers bois, toujours délicate en raison des nombreux silex et de quelques tampons de regards en béton de la conduite qui descend vers la station d’épuration. C’est ensuite une douce remontée d’un vallon jusqu’à une petite route. La pluie de la nuit a humidifié l’herbe qui me rafraîchit les cuisses. Pendant que deux ânes blancs m’observent, j’entends soudain un bruit de feuillage froissé à droite. C’est un gros molosse noir qui divaguait et que j’ai surpris. Il est plus effrayé que moi et s’enfuit sans demander son reste.

Un petit coup de cul pour rejoindre Sassetot, puis droite-gauche vers Vinnemerville dans un chemin le long du beau mur de briques et silex des dépendances du château.

 

C’est ensuite une grosse portion de bitume par de petites routes,

 

jusqu’au chemin du Val qui descend en pente très douce vers la mer.

Juste avant Veulettes, le GR monte sèchement à droite vers un calvaire, puis il musarde sur la crête de la Falaisette (chemin du corps de garde)

 

avant de rejoindre Veulettes.

Le long du front de mer, j’observe un baigneur peu frileux ( !)  et remonte sur le plateau de la rive droite de la Durdent, en passant à côté de quelques blockhaus dissimulés sous la végétation.

 

Un chemin plat me conduit à la chapelle de Janville.

 

Puis c’est la descente sur la Durdent qui est franchie à Paluel,

 

avant de revenir à Veulettes par un chemin qui longe la rivière rive gauche (km 24).

Longue remontée du chemin du Val jusqu’à Butot Vénesteville

 

avant de reprendre la petite route vers Sassetot. Je commence à avoir mal aux cuisses, d’autant que le vent d’Ouest, de face, ne me favorise pas.

A l’embranchement de la route qui descend aux Petites Dalles, j’hésite à couper par celle-ci. Mais mon GPS indique 33 km, si je veux atteindre le marathon, pas question de couper. Je rejoins Sassetot et récupère mon parcours d’entraînement préféré, que je pourrais presque faire les yeux fermés : chemin des dix sept marches, hameau de Houlgate, traversée du bois, ensuite le sentier des Douaniers et sa courte mais raide montée.

 

Aujourd’hui, pas question de trottiner dans ce raidillon, je n’ai plus grand-chose dans les jambes. Le GR longe le bord des falaises jusqu’aux Grandes Dalles.

 

Je ne remonte pas droit dans le pentu mais par le « doux » chemin de l’Espace Simohé. Le plateau de Brumare c’est plat, mais vent debout c’est toujours difficile.  Vue sur les falaises amont , au loin le cap Fagnet (Fécamp) et dans la brume, Etretat.

 

Il ne me reste plus qu’à traverser Saint Pierre, le GPS indique 42,6 km pour 4H31 de course et 671m D+.

Une belle ballade mais, bien sûr, rien à voir avec la Montagn’hard (115 km et 10000m D+) qui m’attend dans quatre semaines !!!

 

 

  

Partager cet article
Repost0
25 mai 2009 1 25 /05 /mai /2009 21:13

Un week end qui a démarré de toute beauté. Arrivé en début d’après midi à Chambéry (33 °C), je décide d’aller me frotter à une via ferrata au dessus de Saint Jean d’Arvey.

Il fait très chaud au contact des dalles de calcaire, c’est « gazeux » à souhait, et on termine par une passerelle assez aérienne.



En redescendant, je croise un panneau « Croix de Nivolet 1 Heure ». Il est 17 Heures, allez, hop ! une montée tranquille en 20/25 minutes jusqu’à ce magnifique belvédère à 360 degrés. Il est désormais temps d’aller pointer à Cruet où j’arrive juste à 19 Heures pour retirer le dossard. Dossard que la bénévole ne trouve pas parce qu’il était classé dans un paquet « spécial kikous » avec le pseudo marqué dessus. Délicate attention des organisateurs. En repartant, je croise L’Dingo.
La tente installée à St Pierre d’Albigny, au lac de Carouges, je m’attable devant une salade, une friture du lac et un dessert, très copieux.
Le matin, réveil à 3H45, toute la préparation se déroule sans problème. Je salue sur l’aire de départ Sam, UPDA, Bruyas, l’GGO et Zabou. Départ frémissant au milieu des feux de bengale, très chouette.
Une première bosse pour que le dénivelé fasse bien 5000 m D+, puis une descente goudronnée. Je vois Sam qui remonte des concurrents devant, les autres sont déjà loin.
Puis, c’est la première ascension, il fait déjà bien chaud ; malgré l’obscurité, je transpire. Je discute avec deux locaux et une chamoniarde originaire de Rouen. Celle-ci annonce que ça va être tangent pour la &ère barrière horaire. Pour ma part, d’après mon tableau de marche, à ce rythme, nous aurons une bonne demi heure d’avance. Bref, on passe le temps bourgeoisement jusqu’à la roche du guet.
Je m’économise dans la descente car j’ai l’impression qu’au niveau bide, ça ne va pas être la grande forme. A la Thuile, je me contente d’une ration eau + coca, surtout pas de solide et, bien sûr, pas de gel ni de boisson énergétique (je n’en prends jamais jamais, incapable de les digérer).
Malgré ces précautions, la situation ne s’améliore pas et elle empire même au petit col juste avant le sommet de la Galoppaz, où je rends absolument tout ce que j’ai bu depuis le début de la course. Au sommet, je m’allonge un moment. Les bénévoles me montrent, dans la vallée, les Côtes Gueulets, la montée vers le chalet, et au loin les Aillons. Ils me conseillent de plier les gaules à Côtes Gueulets.
L’estomac complètement vide, j’attaque la descente requinqué mais je sais que ce bien être n’est qu’illusoire et de courte durée. L’effet de la déshydratation ne va pas tarder.
En effet, à Côte Gueulets, je suis complètement à la ramasse. Quelques concurrents occupent des fauteuils pliants. Je m’allonge quelques minutes à même le chemin, j’absorbe deux gorgées d’eau aromatisée à l’Antésite (recette du Grand duc 2008), puis j’amorce la montée vers le chalet. Etre éliminé, OK, mais pas question d’abandonner.
Je n’ai jamais grimpé aussi péniblement 400 m D+. A cet instant, je comprends ce que ressentent certains promeneurs rouges, suants, épuisés, que je croise l’été, montant sous le cagnard aux chalets de Sales. Comme eux, je fais une pause tous les 200 mètres. Je suis dépassé par la chamoniarde du matin. Pour nous deux c’est fini, nous franchissons la bascule du chalet au moment la barrière horaire ferme aux Aillons. Ensuite, c’est une longue descente vers les Aillons. Sur la petite route, j’ai conscience de tituber comme un poivrot et je me dis qu’il va être temps d’arrêter la plaisanterie. Un dernier passage dans un pâturage très dur avec 10 m D+ et je m’affale aux Aillons vers 14H15 avec 45 mn de retard sur la barrière. L’Dingo , compatissant, me serre la main.
Je m’allonge sur le carrelage frais du foyer de ski et je somnole pendant une bonne heure. Les bénévoles viennent régulièrement voir si ça va. Au bout d’une heure, ça ne va pas vraiment mieux, je me lève à « toute vitesse » pour rendre les deux gorgées avalées à …. Côte Gueulets (merci ! il y en a qui suivent)
Quelques mots avec Gilbert, qui repart vers le Mont pelat comme serre-file, retour en navette, douche, repos, puis direction Montmélian où je finis par réussir à absorber deux sorbets. Il est 19 Heures, je n’ai pas le courage de revenir à Cruet, et pas question de profiter du repas d’après course. Je tombe dans ma tente pour un gros sommeil 19 Heures- 7 Heures non stop.
Et le dimanche matin, je recommence doucement à m’hydrater. Revenu à Rouen, la balance accuse – 4 kilos, pas mal comme régime !!!
Bilan : très beau parcours, balisage et bénévoles nickel. Grosse, grosse déception, d’autant plus que je pense que j’ai actuellement les jambes pour ce GR 73.
Mais je crois que mon estomac ne supporte plus la chaleur, même si le reste de mon corps l’apprécie bien.
Partager cet article
Repost0
14 novembre 2008 5 14 /11 /novembre /2008 22:02

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
21 janvier 2008 1 21 /01 /janvier /2008 23:21
THAMES PATH ULTRA : WATER L’EAU, morne plaine
 
Nous longeons, en clapotant, une péniche rouge qui semble bêtement échouée telle un bateau ivre. 
P1000593.JPG
 Un « bras d’eau » à traverser de 100 mètres, la Tamise est à droite, un fort courant évacue l’eau de la prairie inondée à gauche vers le fleuve. Au moment où une nouvelle photo s’impose, le gars en anorak bleu qui mène notre petit groupe se retrouve avec l’eau jusqu’aux aisselles. Gêné par le courant, il n’arrive pas à sortir du trou, il me tend la main, je tire de toutes mes forces, il s’extirpe difficilement, cette course devient « really crazy ».
Tout avait pourtant commencé en douceur, la veille. Accueilli à St Pancras par le céleste Astro, nous attendons l’arrivée de l’Eurostar suivant, en provenance de Bruxelles. A son bord, un groupe lourdement chargé : Christiane et Riquet, Jupal, Madness, Gott et Ptit Lou, venus se frotter aux british sur cette épreuve remportée l’an passé par leur confrère Ptit Yéti. Tout le monde parle du dernier mail envoyé par l’organisateur, Rory, le matin même, annonçant que la course est maintenue malgré les inondations. Je n’ai découvert ce mail qu’à mon retour en France, tant mieux. Soirée pasta party un peu arrosée chez Astro qui nous héberge tous avec beaucoup de convivialité.
Le samedi matin, nous nous levons tôt pour prendre the Tube, puis le train jusqu’à Reading. Effectivement, vue du train la campagne semble « humide ». L’aire de départ, sous un crachin très britannique, se compose d’un coffre de break pour le retrait des dossards, 
undefined
 de deux banderoles publicitaires pour Ambition Life, l’entreprise de Rory (organisateur de voyages, revendeur de vêtements de course, etc) et… et… c’est tout. Rory donne les consignes : en résumé, orientation à la carte selon les inondations, seule obligation le passage aux quatre check points, chacun pour soi et Dieu pour tous.
Nous sommes à peine partis que nous avons de l’eau au mollet. Croyant que cela ne va pas durer, je n’arrête pas de m’arrêter pour shooter quelques photos
P1000585.JPG
Sur un petit chemin goudronné à sec, je pense en avoir fini. Erreur, la suite devient plus cocasse, nous avons de l’eau au genou, puis à mi-cuisse
P1000590.JPG
 et évidemment je perds le contact avec mes Belges qui tracent devant.
, et c’est froid et même très froid. Jusqu’à l’« incident » décrit au début. Nous finissons par arriver au 1er check point (km 15) tenu par Rory – ravitaillement constitué uniquement d’une bouteille de 500 ml, les Célestes sont passés 30 mn avant, je ne les reverrai pas.
Ensuite, nous passons sur de petites routes, puis sur un chemin à flanc qui domine la vallée. Enfin ! on peut lâcher les chevaux. Mais 700 mètres plus loin, nous tombons sur un groupe qui a fait demi-tour car la suite est infranchissable. Il faut retourner sur le bitume. Deux images me restent de la portion suivante.
D’abord, sur ce qui doit être l’été un chemin de halage, un coureur avise un ponton qui dessert de jolis bateaux. Pour se sortir les pieds de l’eau, il pense être mieux sur ce ponton immergé. Un, deux, trois pas vers le ponton. Soudain, il disparaît, il est en réalité tombé tout debout dans le fleuve, dont il s’arrache avec peine. A ce moment, je me dis que ça doit être terrible avec ce froid.
Un peu plus loin, j’avise un groupe 100 mètres devant le mien, que je lâche pour le rejoindre. Alors que je cours en chasse-patates, je tombe dans un trou d’eau, ça y est le slip et ce qui va dedans sont mouillés.
Je finis avec d’autres sur une « départementale » assez encombrée avec des voitures en code sous le crachin (très borderline côté sécurité) pour finir par atterrir sur… le bas côté d’une quatre voies ! 300 mètres après, nous la quittons bien vite mais d’autres coureurs la suivront sur plusieurs km jusqu’à Marlow. Juste avant le 2ème CP, j’enchaîne par une nouvelle belle portion inondée, au pied de l’autoroute. Je ne m’arrête que quelques secondes pour ne pas me refroidir.
Je repars sous la quatre voies, en longeant des terrains de sport et c’est à nouveau le bain de pied (contrairement aux Célestes qui sont passés par les terres).
P1000597.JPG
Je m’associe à un duo couleur « jaune fluo » avec lesquels je parcours plusieurs km. Nous traversons des étendues d’eau au pif, sans savoir où se trouve réellement la Tamise, aidés simplement par les bancs qui émergent.
P1000598.JPG
Alors que je mène un groupe, je dois traverser un ruisseau : j’avance un pied, ça va, j’avance un second pied et… plouf, je me retrouve à nager deux brassées pour atteindre le sol ferme.
Je ne peux m’empêcher de hurler un « Fucking race ! » à mes équipiers du moment, ce qui les amuse. Incroyable ce flegme britannique, de la journée je n’en ai pas entendu un seul râler. Quand on pense à tous ceux qui usent leur dernier souffle dans la montée de Bertone pour pester contre tout et contre rien, la comparaison est édifiante.
Conséquences du bain forcé : essorage du T-shirt UFO et de la micropolaire à réenfiler ensuite alors qu’il reste encore 40 km, appareil photo et billets de £ un peu humides. Et surtout mes photocopies de cartes offertes par Astro sont totalement délavées et inutilisables. Jusqu’à l’arrivée, sans moyen pour m’orienter, il ne me reste plus qu’à m’intégrer à des groupes quitte à « subir » leur allure.
Après Maidenhead, l’environnement devient plus civilisé, plus cosy, voire carrément luxueux. On arrive en effet à Eton et son lycée pour les dites élites, puis en franchissant la Tamise, au pied du château royal de Windsor. Je me souviens que c’est d’ici que fut donné le départ du marathon des JO de 1908 qui fixèrent la fameuse distance de 26,2 miles ou 42,195 km.
Un peu plus loin, alors que des fils de gentlemen hurlent en pratiquant un sport de voyou, nous replongeons dans les eaux boueuses. Je m’accroche à une clôture grillagée pour ne pas sombrer.
 HPIM7233.jpg  
(© Madness)
A force, les bains de jambes, ça fatigue et ça use et ça reste toujours aussi froid.
Au fur et à mesure que l’obscurité tombe, le parcours s’urbanise pour n’être plus qu’exclusivement bitumé. Je rattrape un groupe de trois, à travers villes. La dame se retourne pour me demander si je suis du coin ! Nous perdons l’un des trois « à la  faveur » d’un carrefour. Je sens qu’ils se sont éloignés de la Tamise pour couper légèrement, les brigands, car Mme est fatiguée et marche de plus en plus. Et moi, gros bêta, je n’ai rien d’autre à faire qu’à me laisser guider.
Finalement, nous arrivons au Holliday Inn de Shepperton après 10h05 de course, enfin je dis course…. Rory nous accueille presque misérablement sous un auvent, mais très chaleureusement. Et que dire des Célestes qui sont arrivés groupés une bonne heure avant. Ils se jettent littéralement sur la french star pour le débarrasser, lui indiquer les douches, lui offrir une 1ère gorgée de leur fameuse bière en tirage confidentiel.
S’ensuit une 3ème mi-temps en compagnie d’un marathonien anglais, Byron, et de sa compagne Potiron. 3ème mi-temps qu’à un moment je crains qu’elle ne finisse mal. En effet, nos Célestes se sont vautrés dans de confortables fauteuils dans le hall de l’hôtel, à siroter des pintes. Non contents d’acclamer chacun des finishers, ils se mettent à acclamer également les « specimen remarquables » de la gent féminine qui passent (very chocking !). Puis c’est au tour des rugbymen du Stade Français présents dans l’hôtel pour cause de Coupe d’Europe, car les Célestes sont émoustillés par les couleurs gris et rose des survêts et parce qu’  « ils sont beaucoup moins impressionnants qu’à la télé ». Ce qui ne fait pas rire Galthié, Dominici et consorts.
En conclusion, une course assez étonnante et dépaysante. Très peu de moyens, aucun balisage, quatre bouteilles d’eau, deux biscuits et trois bonbons pour 80 km, des conditions de sécurité extrêmement précaires, des portions de route sans balisage ni signaleur. (quelques jours avant le départ, Rory recherchait encore sur Internet des signaleurs en leur offrant 33 €). L’équivalent est il concevable de notre côté de la Manche ? Le T.P.U. est il un ultra pur et dur à mille lieues des trails « à la mode » français ou bien est il un off payant ? Car par exemple, pour un coût équivalent, il n’y a pas photo entre l’encadrement et les « prestations » gastronomiques de Millau et celles du T.P.U.
 P1000606.JPG
 
Partager cet article
Repost0