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ALBATR.OFF
Nos ailes de géant ne nous empêchent pas de courir.
Port crouesty 2007 (arrivée du Raid du golfe du Morbihan)
Saint Gilles 2008 (Diagonale des Fous)
programme pour 2012
21 janvier: RAID 28 trail orientation en équipe 95 km 1200 D+
29 avril: RADICATRAIL 56 km 1250 D+
13 mai: TRAIL PAYS DE BRAY 55 km 1100 D+
22 - 23juin: GRAND RAID 56 177 km
23 - 26 juillet: FRA LI MONTI (GR 20) 175 km 12000 D: en off, objectif 96 heures maxi.
9 - 16 septembre: TOR DES GEANTS 330 km 24000 D+
8 décembre: TRAIL DU TOUR DU CANTON 82 km 1000 D+
Cette ballade a été inspirée par les Balcons de Rouen d’Annick Le Moignic, dont elle constitue une version raccourcie. Elle démarre sur les quais de la Seine au droit du pont Jeanne d’Arc, direction Est. C’est ensuite le passage sous le pont Boeldieu, puis Corneille.
La matinée est belle, les péniches se prélassent, surplombée par la côte Sainte Catherine à gauche, première montée
Du haut de la côte, un grand classique, le panorama sur Rouen avec tout au fond le nouveau pont levant Flaubert.
L’île Lacroix, le pont Mathilde et la rive Sud.
Ensuite, c’est plein Est vers Bonsecours avant de descendre sur Saint Léger du bourg Denis.
Raide montée vers le bois du Roule, puis descente sur Darnétal. Au pied de la côte de la Lombardie, un chemin à droite monte vers le complexe sportif de la petite Bouverie. Je débusque une biche qui reste sur le chemin quelques mètres devant moi. Par trois fois, elle s’arrête pour m’observer, mais elle a des sabots d’airain et bien sûr je ne la rattrape pas.
Le parcours franchit la rocade sur le pont à Bihorel puis redescend légèrement avant de longer toute la crête des Hauts de Rouen (Lombardie, Sapins, Grand Mare) un peu en dessous des barres d’immeuble. Au hasard des sentes, je rencontre un animal exotique.
Cette crête forme comme une presqu’île suspendue au dessus des vallons qui descendent vers la flèche de la Cathédrale
.
Après le triège des Sapins, oasis de forêt si proche du centre ville, le parcours rejoint les enceintes des cimetières du Nord et du Monumental, avant d’aller Ouest. Après la traversée de la route de Neufchâtel, la sente des Roses se dirige vers le mont Fortin qui n’est atteint qu’après les escaliers de la rue Vallet en descente
Puis de la rue Fortin en montée.
Les petites montagnes russes continuent par un nouvel escalier rue Saint Bernard, suivi de la rue des Bulins, la rue des terrasses et la rue de Verdun qui conduit à l’ancienne église de la léproserie du Mont aux Malades.
Il ne reste alors plus qu’à se laisser glisser jusqu’à la Seine.
Une belle ballade au programme de ce 7 juin, direction Nord Est vers Veulettes, en suivant le GR 21.
Après le château d’eau de Saint Pierre, c’est une première bonne descente à travers bois, toujours délicate en raison des nombreux silex et de quelques tampons de regards en béton de la conduite qui descend vers la station d’épuration. C’est ensuite une douce remontée d’un vallon jusqu’à une petite route. La pluie de la nuit a humidifié l’herbe qui me rafraîchit les cuisses. Pendant que deux ânes blancs m’observent, j’entends soudain un bruit de feuillage froissé à droite. C’est un gros molosse noir qui divaguait et que j’ai surpris. Il est plus effrayé que moi et s’enfuit sans demander son reste.
Un petit coup de cul pour rejoindre Sassetot, puis droite-gauche vers Vinnemerville dans un chemin le long du beau mur de briques et silex des dépendances du château.
C’est ensuite une grosse portion de bitume par de petites routes,
jusqu’au chemin du Val qui descend en pente très douce vers la mer.
Juste avant Veulettes, le GR monte sèchement à droite vers un calvaire, puis il musarde sur la crête de la Falaisette (chemin du corps de garde)
avant de rejoindre Veulettes.
Le long du front de mer, j’observe un baigneur peu frileux ( !) et remonte sur le plateau de la rive droite de la Durdent, en passant à côté de quelques blockhaus dissimulés sous la végétation.
Un chemin plat me conduit à la chapelle de Janville.
Puis c’est la descente sur la Durdent qui est franchie à Paluel,
avant de revenir à Veulettes par un chemin qui longe la rivière rive gauche (km 24).
Longue remontée du chemin du Val jusqu’à Butot Vénesteville
avant de reprendre la petite route vers Sassetot. Je commence à avoir mal aux cuisses, d’autant que le vent d’Ouest, de face, ne me favorise pas.
A l’embranchement de la route qui descend aux Petites Dalles, j’hésite à couper par celle-ci. Mais mon GPS indique 33 km, si je veux atteindre le marathon, pas question de couper. Je rejoins Sassetot et récupère mon parcours d’entraînement préféré, que je pourrais presque faire les yeux fermés : chemin des dix sept marches, hameau de Houlgate, traversée du bois, ensuite le sentier des Douaniers et sa courte mais raide montée.
Aujourd’hui, pas question de trottiner dans ce raidillon, je n’ai plus grand-chose dans les jambes. Le GR longe le bord des falaises jusqu’aux Grandes Dalles.
Je ne remonte pas droit dans le pentu mais par le « doux » chemin de l’Espace Simohé. Le plateau de Brumare c’est plat, mais vent debout c’est toujours difficile. Vue sur les falaises amont , au loin le cap Fagnet (Fécamp) et dans la brume, Etretat.
Il ne me reste plus qu’à traverser Saint Pierre, le GPS indique 42,6 km pour 4H31 de course et 671m D+.
Une belle ballade mais, bien sûr, rien à voir avec la Montagn’hard (115 km et 10000m D+) qui m’attend dans quatre semaines !!!